Violences basées sur le genre : Repsfeco-Bénin appuie les femmes de Cotonou

Mobilisation des femmes

Avec le soutien technique et financier de l'Ambassade de France au Bénin, la section béninoise du Réseau paix et sécurité pour les femmes de la Cedeao (Repsfeco-Bénin) a procédé, ce mercredi 02 décembre 2020, à la mise en place des cliniques mobiles d'appui aux femmes et filles victimes de violences dans la commune de Cotonou. Le lancement officiel des activités s'est déroulé dans la maison du peuple d'Agbato, une localité située dans le troisième arrondissement de Cotonou. .

Commémorée le 25 novembre de chaque, le Repsfeco-Bénin n'a pas voulu passer sous silence l'édition 2020 de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. A travers l'installation des cliniques mobiles, le réseau entend donc apporter écoute, conseil et soutien aux femmes victimes de violences aussi bien à Cotonou que dans d'autres villes du Bénin.

Blandine SINTONDJI YAYA, présidente du Repsfeco-Bénin

Dans son mot de bienvenue, la Présidente du Repsfeco-Bénin, Blandine SINTONDJI YAYA a salué l'intérêt que les femmes ont porté à cette initiative à travers une forte mobilisation dans le respect des gestes barrières contre la Covid-19. « Le 25 novembre 2020, a été célébrée la Journée internationale contre les violences faites aux femmes et ce même jour ont démarré les 16 jours d'activisme contre les violences faites aux femmes. C'est cette période que Repsfeco a choisi pour installer des cliniques mobiles pour des appuis conseils et la prise en charge des femmes et filles victimes de violences », a-t-elle indiqué avant de remercier l'Ambassade de France pour son appui technique et financier pour l'aboutissement heureux de ce projet.

François CAKPO, Chef du quartier Agbato

Présent à cette rencontre, le chef du quartier Agbato, François CAKPO a remercié le réseau et ses partenaires pour le choix porté sur sa localité. Selon lui, cette initiative vient à point nommé en ce sens qu'elle permettra de réduire les violences dont sont victimes les femmes d'Agbato.

Pour la Représentante de l’Ambassade de France au Bénin, Audrey RAMAIN, les violences basées sur le genre constituent un fléau qui n'épargne aucun pays et aucune catégorie sociale aisée ou vulnérable. A l'en croire, c'est un combat mondialement partagé pour lequel la France s'engage fermement à lutter contre pour le bonheur des femmes et des filles. Tout en exhortant toutes les femmes victimes de toutes sortes de violences à se rapprocher des associations engagées dans la lutte contre ce phénomène, Audrey RAMAIN a reconnu et salué l'engagement du Repsfeco-Bénin pour la cause féminine.

Audrey RAMAIN, Représentante de l'Ambassade de France

Cette phase protocolaire sera suivie d'une présentation des différents types de prises en charge qu’offrent certains acteurs clés associés à ce projet à savoir un  psychologue, un médecin, une avocate et un Officier de police judiciaire (Opj). Après cette étape, les femmes ont été recensées et reçues en toute confidentialité, dans les cliniques mobiles installées à l'occasion, par ces acteurs pour l’appui nécessaire dont elles ont besoin.

Après Agbato, Madame Blandine SINTONDJI YAYA et son équipe se rendront à Houéyogbé et Porto-Novo respectivement le vendredi 04 décembre et le mercredi 09 décembre 2020, pour répéter le même exercice.