JIF 2018: Le message d'espérance de Nathanaël KOTY

Nathanaël KOTY: Président de la Fondation AHR

JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME 2018

Message de Nathanaël KOTY, Président de la Fondation AHR

    A toutes les femmes
A la mère qui nous a portés, aimés, câlinés,
A la demoiselle qui nous a appris à aimer,
A l’amie qui nous a soutenus, guidés,
A la femme, cette complice, cette partenaire, cette alliée,
A la maman, qui fédère la famille et apporte joie et gaité,
Toutes les femmes méritent d’être célébrées !
Les femmes sont la beauté, le charme, la délicatesse et la douceur d’âme.
   Célébrer la femme oui. Mais la protéger serait encore plus idéal. Fort de ça, la Journée Internationale des Femmes doit s'inscrire dans le fil d’un mouvement à caractère mondial sans précédent en faveur des droits des femmes, de l’égalité et de la justice. 
     Mesdames et messieurs chers partenaires, chers compatriotes béninoises, le harcèlement sexuel, la violence et la discrimination à l’encontre des femmes ont fait, ces dernières années, la Une des médias et ont fortement suscité un débat public stimulé par une détermination affirmée à instaurer un changement. 
          Au Bénin, en Afrique et dans le monde entier, des personnes se mobilisent pour un avenir plus équitable de la gent féminine. Dans cette veine, la JIF 2018 axée sur le thème *Féminisme, tant qu'il le faudra*, est encore une fois l’occasion de transformer cette dynamique en action, de favoriser l’autonomisation des femmes dans tous les contextes (ruraux et urbains) et de célébrer les activistes qui travaillent sans relâche à revendiquer les droits des femmes et à réaliser leur plein potentiel car dans plusieurs pays d'Afrique, c'est les femmes qui labourent les terres et plantent les semences pour nourrir leurs nations, assurent la sécurité alimentaire de leurs communautés et renforcent les capacités de résilience face au changement climatique. Et pourtant, à l’aune de presque toute mesure du développement, du fait des inégalités profondément ancrées entre les hommes et les femmes et de la discrimination, les femmes rurales sont moins bien loties que les hommes ruraux ou les femmes urbaines. Par exemple, à l’échelle mondiale, moins de 20% des propriétaires terriens sont des femmes. Elles manquent d’infrastructures et de services, d’emplois décents et de protection sociale, et sont plus vulnérables aux effets du changement climatique.
     
      Faisant de la promesse des Objectifs de Développement Durable une réalité, l’exigence de ne laisser personne pour compte nécessite une action urgente dans les zones rurales pour assurer un niveau de vie adéquat, une vie exempte de violence et de pratiques néfastes à l’égard des femmes rurales ainsi que leur accès à la terre et aux actifs productifs, à la sécurité alimentaire et à la nutrition, à un travail décent, à l’éducation et à la santé, y compris à la santé sexuelle et reproductive et aux droits qui s’y rattachent. La Fondation AHR rassure de son engagement ferme à être du côté des femmes rurales et urbaines et leurs différentes organisations pour revendiquer leurs droits et améliorer leurs moyens de subsistance et leur bien-être au Bénin dans la mise en œuvre de son PTA exercice 2018.

       Mesdames et  messieurs, l'heure est venue pour agir et  transformer p

artout la vie des femmes. Enfin, à toutes les femmes béninoises des zones urbaines et rurales, que cette journée qui vous est dédiée vous apporte autant de joie que vous en répandiez autour de vous …Joyeuse fête de la femme

*Nathanaël KOTY/Président de la  Fondation AHR*

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