Bénin/ Politique : L'UND, la primeur d'un parlement jeune d'expression Talon à partir de 2019

La place et le rôle qu’occupent les jeunes dans les partis politiques au Bénin, tout comme leur préparation au leadership dans leur formation politique, sans occulter leur discours lié à la conquête du pouvoir, sont des sujets qui occupent la pensée de la génération actuelle. Cela, d’autant plus que le constat alarmant est qu’ils sont le plus souvent la proie facile des hommes politiques, qui les utilisent comme leurs boucliers pendant les campagnes électorales, ou tout simplement comme des «caisses de résonance» pour répondre et/ou s’attaquer à des adversaires politiques. 

Mais depuis le 18 août passé, cette honteuse pratique qui a longtemps perduré au détriment de la chance politique des jeune a trouvé son tombeau sur la place de Ouidah. 

     En effet, sous l'initiative effective des jeunes leaders politiques *Laurent Zomaï, Cressan Agossou, Ulrich Gbaguidi, August Vidégla, Arouna Alidou* et consorts, le bloc des jeunes baptisé  l'Union Nationale Démocrate *(UND)* a été officiellement porté sur les fonds baptismaux pour relever l'indéniable défi de son temps aux côtés de la Rupture du Président Patrice Talon. De toute évidence, qu'on le veuille ou pas, *l'UND* incarne dans le contexte sociopolitique contemporain le dispositif qui reflète l'aspiration des jeunes dans la course vers l'Assemblée nationale. Aussi et surtout, s'appréhende t-elle clairement telle la seule véritable organisation qui s'approprie sans détour les potentielles ambitions de Talon pour le Bénin, notamment en ce qui concerne le transfert des compétences et la promotion des jeunes dans divers domaines. 

*Législatives 2019, la posture de l'UND  pour une alternative parlementaire*

       Toute société qui ne progresse pas, est incapable de suivre le processus de régénération. Ayant compris la dangerosité d'un tel risque, le gouvernement de la rupture a façonné dès son arrivée au pouvoir un climat favorable à l'éclosion des jeunes politiques. Cela dit, l'alternative politique est bien possible encore qu'elle commence par se matérialiser avec les réformes en cours sur les plans politique et institutionnel dans notre pays. Consciente de ce fait,  *l'UND*, la coalition des jeunes affûte fortement les armes. Mieux, les différents jeunes acteurs avertis qui la composent se préparent ardemment pour une victoire retentissante lors des élections législatives prochaines qui s'annoncent et annoncent beaucoup de surprises également. Déjà, à peine née, elle reçoit massivement l'adhésion de plusieurs partis politiques, mouvements et associations d'autres jeunes qui ont compris qu'il est l'heure que la jeunesse s'organise autrement pour vaincre la fatalité et cesser d'être le bétail électoral de certains aînés hostiles à l'émergence des jeunes gens. 

             D'emblée, loin des discours de caniveaux, de va-t-en-guerre, des rivalités politiques ou encore moins des tendances conflictuelles, *l'UND* entend œuvrer pour une alternative politique générationnelle à partir de 2019. Cette volonté affichée épouse raisonnablement l'idéal du précurseur du Nouveau Départ qui s'emploie à construire un tissu social et économique de concert avec un parlement rajeuni, dynamique et plus actif. A l'analyse, l'engouement que nourrit la jeunesse en créant ce bloc pour Talon est bien de pérenniser ses actions dans une chaîne de continuité qu'il urge d'instaurer dès à présent. Ceci s'avère d'ailleurs une mesure de prudence car  les sociétés humaines par essence, ce qui les caractérise, c’est leur capacité à se régénérer, aussi bien biologiquement, organisationnellement, que fonctionnellement puis politiquement »,  affirmait Ousmane Sonko, président du parti Les Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (Pastef-les Patriotes).