Bénin-Jij 2018: l'invite de Laurent Zomaï à l'entrepreneuriat des jeunes pour vaincre le chomage

Laurent Zomaï: Président national du Cadre de Concertation de la Jeunesse (CCJ)

Chers(ères) combattants et combattantes jeunes, nous sommes le fer de lance du développement socioéconomique de notre partie. Vous comprenez alors pourquoi, en cette Journée ô combien symbolique pour notre génération et son Destin, pour la Jeunesse du Bénin et son Avenir, le sentiment d’honneur si enivrant qui m’anime, me transportant vers des horizons féériques, comme un aigle royal déployant ses ailes dans le firmament ensoleillé des contrées lointaines d'un Bénin prometteur avec le régime de Patrice TALON. 

      En reconnaissant la considération manifeste que le gouvernement a pour la jeunesse dans son dispositif, je nous  invite à plus d'implication et d'engagement solennels pour bâtir ce pays. Ce n’est pas difficile, croyez-moi. Nous en sommes capables dès lors que nous avons la volonté requise. Une opportunité nous est offerte de mettre fin à ces siècles de pauvreté et de misère, et de redonner au Bénin sa Grandeur d’antan. Cette opportunité : c’est l’entrepreneuriat, l’unique réponse valable pour combattre le chômage, l’unique recette efficace pour faire émerger le Bénin. Allons-y ! Faisons le premier pas ! N’ayons point peur. Chaque pas compte. Il n y a pas de petit pas dès lors que celui-ci est multiplié, sans cesse, avec constance, compétence, confiance et détermination. 
Oui, il suffit juste de faire le premier pas avec engagement et confiance en soi pour récolter le fruit de notre courage.C’est ce que Martin Luther King, ce monument historique de la cause noire, avait compris quand il affirmait : << Vous n’avez pas besoin de connaître tout le chemin, faites juste le premier pas >>. 

      La nature fait si bien les choses. Que vaut la pluie s’il n y a pas une Terre qui la réceptionne pour lui donner son sens? Que vaut une nation sans sa jeunesse? Que vaut le Bénin sans nous Jeunes? Mais, que vaut une Jeunesse pour un pays sans un environnement propice à son épanouissement et à sa créativité ? 

      Dans le combat pour faire de l’entrepreneuriat le moteur du développement socio-économique, la responsabilité est partagée. Les jeunes doivent être accompagnés. Cet accompagnement est multiforme. Il va du financement par les pouvoirs publics et privés, au monitoring, en passant par la formation, les mesures incitatives, entre autres. Mais, il y a un fondement que l’on ne doit pas omettre et qui fait le charme de l’entrepreneuriat : Les talents ne sont pas seulement dans l’Université ou dans les grandes écoles. Ils sont partout dans la société. Il nous revient alors de faire tomber les barrières socioculturelles, géographiques, psychologiques ou financières, pour que la création d’entreprise soit démocratisée et élargie à l’ensemble des forces vives de notre pays. 

Vive le Bénin! 
Vive la Jeunesse! 
Je vous remercie.