Nomination de Philippe Houndégnon sous la Rupture: Une authentique expression du pardon et de promotion des compétences

Le Conseil des Ministres de ce mercredi 25 juillet 2018 a rendue publique une série de nominations portée sur des jeunes cadres compétents. Mais celle qui étonne d'emblée la masse et cloue le bec aux détracteurs du régime Talon, c'est l'ascension fulgurante du Général Philippe Houndégnon nommé Secrétaire permanent de la commission nationale de lutte contre la radicalisation, l'extrémisme violent et le terrorisme.
Qui l'eut cru! La majorité des Béninois était loin d'imaginer voir le Général Philippe Houndégnon connaître une promotion aussi importante à l'ère de la Rupture pour des raisons bien connues. En fait, Philippe Houndégnon était le commissaire qui avait gardé à vue Patrice Talon accusé d'être le commanditaire de la sulfureuse affaire de tentative d'empoisonnement. Mieux, le rôle qu'il avait joué en faveur de Boni Yayi dans le feu de ce scandaleux théâtre pouvait révolter Talon hier citoyen simple, aujourd'hui Président de la République, à user du pouvoir d'Etat pour se venger et lui rendre la vie difficile.
Qu'il nous souvienne, dans ce feuilleton honteux sans tête ni queue, c'est Philippe Houndégnon qui, s'arrogeant des attributs de la police scientifique, avait certifié la présence de radioactivité dans les médicaments ''dits'' destinés à empoisonner Yayi Boni alors Président de la République. Les gangs aux mains, l'œil absolument nu, devant caméras et micros, il brandissait le produit en guise de preuve pour justifier les allégations de Boni Yayi contre Talon qui de son côté, se disait être victime d'un canular. Malgré tout et contre toute attente, Talon prend de la hauteur sur la pensée collective des Béninois par l'étonnante nomination de l'ex apôtre l'homme fort du régime de Yayi.
*Leçon à tirer de l'acte posé par Talon
Il est vrai, l'Inspecteur général Houndégnon reste un homme compétent et expérimenté. Mais Talon aussi pouvait s'en passer par mesure d'un règlement de compte. Il a plutôt jugé utile de lui faire appel pour travailler à ses côtés et relever les défis qui l'attendent. Cet acte doit interpeler la conscience de chaque citoyen sur la droiture et la bonne foi qui gouvernent la volonté du Chef de l'État. Sans doute, la nomination de Philippe Houndégnon prouve valablement que le régime du Nouveau Départ combat la haine, les querelles de personnes et fait de la promotion des compétences une réalité indispensable pour le bien-être du Bénin. Ainsi, se démarque t-il de Boni Yayi qui, lors de son règne, préférait fabriquer toutes les armes possibles pour arrièrer dans l'administration comme dans la politique, ceux avec qui il avait de petits quiproquos malgré leurs compétences.
Loin de la haine et des règlements de compte, Talon donne la preuve qu'il n'est pas l'artisan des guerres de personne ni l'apôtre de la politique de la chasse aux sorcières tel que le ventilent les bavards de l'opposition. La bonne gouvernance, le développement de qualité, la recherche des performances, la promotion des talents et des valeurs sûres sont autant de facteurs qui caractérisent globalement sa vision de la gestion du pouvoir d'État depuis le 06 avril 2016. A la vérité, cette promotion très significative du célèbre détecteur de la radioactivité à l'œil nu n'est pas faite à dessin. Parce qu'en dehors de lui, un autre babariba puissant, homme fort du régime Yayi est également promu. Il s'agit de
l'Inspecteur général de la police républicaine Cocouvi Amoussou nommé Intendant général de brigade.
On retient tout simplement que ces nominations traduisent l'expression du vrai Pardon et le souci constant du Chef de l’Etat Patrice Talon à placer le Bénin au-dessus de tout. Ceux qui perdent leurs temps à le localiser dans les querelles de personnes se trompent largement de cible.