André Okounlola à propos des machines agricoles : "Je ne me reproche absolument rien"

L'honorable André Okounlola était ce dimanche l'invité de l'émission"Ma Part de Vérité" de Golfe Télévision. Au menu des préoccupations, les sujets brûlants de l'heure notamment la suspension du droit de grève à certains fonctionnaires et le dossier relatif aux machines dans lequel serait impliqué le député.

"La cour dans sa décision du 30 septembre 2011 a été claire en laissant le choix à l'Assemblée nationale de limiter le droit de grève". C'est par cette clarification que l'élu parlementaire a abordé le sujet relatif au retrait du droit de grève à certains fonctionnaires de l'Etat. S'agissant du secteur de la santé, il explique que la proportion des cliniques est infirme par rapport aux hôpitaux publics. Ainsi, un État et une assemblée responsable ne peuvent pas rester insensibles à cet état de chose. Dans ce pays, souligne l'invité, il y a eu des grèves au Centre National Hospitalier et Universitaire(CNHU) juste parce que les travailleurs n'ont pas eu la prime d'arbre de Noël. Ce qui, selon le député André Okounlola n'est pas normal dans un pays où les populations peinent déjà à joindre les deux bouts. "Nous sommes avec les populations et nous voyons leur peine lors des grèves. Un dirigeant conscient, un législateur conscient doit agir", a-t-il insisté tout en dénonçant les agissements de certains compatriotes qui pensent que la suspension du droit de grève est un mal alors que dans le même temps les populations meurent dans nos hôpitaux du fait de ces grèves. Selon lui, l'Assemblée nationale est une institution qui va jouer pleinement son rôle  en accompagnant le gouvernement dans ses bonnes intentions. "Sommes nous plus démocratique que l'Allemagne où il n'existe pas de droit de grève? Une démocratie qui ne nourrit pas son peuple est une bombe à retardement. La démocratie c'est la loi de la majorité ", a martelé André Okounlola pour qui, si le gouvernement dispose de la majorité ,c'est normal que les lois soient votées pour aider l'exécutif à mener à bien ses projets. Concernant le dossier de machines agricoles dans lequel il serait impliqué, l'invité de "Ma part de vérité" ne se reproche rien et encourage le Président de la République à poursuivre sa lutte contre la corruption. "Dans ce dossier de machines agricoles, je n'étais qu'un exécutant. Je ne suis mêlé ni aux commandes ni à la manipulation des fonds. Mon rôle était de réceptionner les machines et aller les déposer. Je ne me reproche absolument rien. Je soutiens le chef de l'État dans sa détermination à lutter contre la corruption et je suis serein ", a-t-il indiqué. Pour lui, l'élection de l'homme d'affaires d'alors, Patrice Talon à la magistrature suprême de notre pays est un message très fort de Dieu. Et tous les Béninois ont le devoir de l'accompagner pendant son quiquennat tant qu'il a de bonnes intentions pour le pays. "C'est vrai que les conditions de vie sont difficiles aujourd'hui mais nous travaillons tous pour que les choses changent pour le bonheur de nos masses laborieuses" a conclu l'invité.