Uac/8ème édition du Projet ETUGAP: Le Révélateur pose les jalons d’une paix durale

L’amphithéâtre Etisalat de l’université d’Abomey-Calavi a accueilli le jeudi 22 février 2018 la cérémonie du lancement de la 8e édition du projet de : ‘’Prévention des conflits et promotion de la paix, Etudiant Gardien de Paix’’. Ce projet initié par le journal des étudiants Le Révélateur et soutenue par l’Association pour la Communication NonViolente (ACNV-Bénin) vise à mobiliser les acteurs universitaires pour alimenter les réflexions autour des situations conflictuelles que traversent les luniversités publiques presque tous les ans.
« Maintien de paix dans les universités publiques du Bénin: quelles responsabilités pour les différents acteurs ?». C’est le thème principal qui a été retenu dans le cadre de la célébration de la 8e édition du projet Etugap, l’un des projets phares qu’organise le journal à au profit de toute la communauté universitaire. Initié depuis 2010, ce projet vise à prévenir les conflits et à promouvoir la paix dans le haut lieu du savoir qui est constamment le théâtre des manifestations de mécontentement. Débutant son allocution par un bref état des lieux en matière de paix dans les universités nationales du Bénin, Wifried Nouwé, Directeur de Publication du journal Le Révélateur a affirmé l’engagement de l’organe dont il a la direction à œuvrer pour le maintien de la paix dans les universités publiques du Bénin à travers ce projet. Il a par ailleurs lever une fois encore un coin de voile sur la place capitale qu’occupe la paix dans la société. « Une vie sans paix est un monde de feu, monde où l’existence est âpre et pénible à vivre », a-t-il laissé entendre. Cette évidence est attestée par la Sœur Fleur Nathalie Yassinguézo, Présidente de l’Association pour la Communication Non-Violence (ACNV) qui, dans son intervention, a insisté sur les méthodes de gestion pacifiques des crises au sein des universités nationales du Bénin. A ce sujet, le Général Célestin Guidime, développant le thème principal à l’occasion, a proposé aux participants la philosophie des 3D : Dialoguer, Désamorcer et Défendre pour mieux résoudre les crises. Pour le professeur Narcisse Tomety, il n’y a pas de paix sans éducation de paix et on n’a pas besoin de la force pour se faire entendre. La présente édition du projet, il faut le rappeler, continue jusqu’au 30 mai 2018.