Mise en œuvre de la Résolution 2250 : Repsfeco-Bénin sensibilise les apprenants des Ceg Albarka de Parakou et 2 de Tchaourou

Photo de famille

Le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes dans l’Espace Cedeao, section du Bénin (Repsfeco-Bénin) a organisé une séance d’information et de sensibilisation sur la résolution 2250 à l’intention des apprenants du Ceg Albarka de Parakou et ceux du Ceg 2 de Tchaourou, respectivement les 05 et 06 novembre 2020.

Contribuer à la paix et à la sécurité dans les zones ayant connu des violences lors des législatives de 2019. C’est l’objectif qui sous-tend la séance d’information et de sensibilisation initiée par le Repsfeco-Bénin, avec l'appui financier de la Cedeao, sur la résolution 2250. Après Nikki, mercredi 04 novembre dernier, la délégation du réseau conduite par sa présidente, Mme Blandine Sintondji Yaya s’est rendue, le jeudi 05 novembre, au Ceg Albarka de Parakou, pour le même exercice. Cette séance a réuni une cinquantaine de jeunes élèves venus de diverses classes du collège.

Dans une démarche pédagogique et une ambiance interactive, la présidente du réseau, Mme Blandine Sintondji Yaya a, dans son exposé, indiqué que les jeunes apportent une contribution importante et constructive au maintien et à la promotion de la paix et de la sécurité. C’est donc conscient de cette évidence que le Conseil de Sécurité des Nations Unies a adoptée le 9 Décembre 2015, la Résolution 2250. Cette résolution est partie du constat selon lequel le désœuvrement de la jeunesse, son exclusion, les inégalités sociales génèrent des accumulations de frustrations. Ces inégalités sont malheureusement libérées à travers les mouvements d’insurrection populaire, de révolte, de rébellion.

D'après la communicatrice, elle prône la participation des jeunes dans les processus de paix et s’inscrit, de ce fait, contre la montée de la radicalisation et de l’extrémisme violent, surtout chez les jeunes femmes et les hommes. « A travers l’adoption à l’unanimité de la Résolution 2250, le Conseil de sécurité reconnaît et consacre solennellement la jeunesse comme un acteur majeur et considérable de maintien de la paix et de la sécurité internationale, de prévention, de gestion et de résolutions des conflits », a-t-elle souligné avant de préciser que tous les Etats sont tenus d’apporter aux jeunes la protection nécessaire, de sorte qu’ils ne subissent pas les affres de la guerre. Une telle protection pendant et après tout conflit et l’implication des jeunes dans le processus de paix.

Très heureuse, Mme Honorine Oloukoi, directrice du Ceg Albarka de Parakou a remercié les organisateurs pour cette noble initiative sur la prévention et la gestion des conflits et notamment la culture et la promotion de la paix en milieu scolaire et au-delà du cadre de formation. Elle a, par ailleurs, exhorté les participants à mettre résolument en pratique ces riches enseignements car, à l’en croire, aucun développement n’est possible sans la paix et la sécurité.

Après la sensibilisation, il a été procédé à l’installation du club des jeunes pour la paix et la sécurité dudit collège. Dirigé par un bureau de cinq membres, présidé par Fabrice Gongonmé, ce club a pour mission d’œuvrer pour la participation des jeunes dans les processus de paix et notamment pour la culture et la promotion de la paix entre camarades, entre élèves, enseignants et membres de l’administration, et au-delà même du cadre de formation.

Saisissant l’occasion, la présidente du réseau, Mme Blandine Sintondji a exhorté les jeunes en général et les participants en particulier à être de véritables artisans de la paix dans leur commune Parakou lors de la présidentielle de 2021.

Cap sur Tchaourou

A l’instar de Nikki et Parakou, les apprenants du Ceg 2 de Tchaourou ont été également outillés sur les techniques de prévention et de gestion des violences et des conflits et sur la promotion de la paix aussi bien à l’école que dans leurs milieux respectifs. Après l’installation du Club des jeunes pour la paix et la sécurité dudit collège, un bureau de quatre membres a été élu, et présidé par Ali Adam Awali.

Notons qu’à chaque étape du périple, les participants ont exprimé leur satisfaction totale sans manquer de prendre de l’engagement qu’ils feront usage des enseignements reçus.