Présidentielle du 11 avril 2021 : Libert Adounkpè parle des grands enseignements et des défis

Libert ADOUNKPÈ, Jeune leader politique de la 19è C.E. et Membre fondateur de l'Union progressiste

Le jeune leader politique de la 19ème circonscription électorale et membre fondateur du parti, l'Union progressiste, Libert Adounkpè a été reçu, ce dimanche 18 avril 2021, sur l'émission sociopolitique "La Manivelle" de la radio numérique ESAE. Il a été principalement question des grandes leçons à tirer de la présidentielle du 11 avril et des défis qui attendent le Chef de l'État, Patrice Talon et sa colistière, Mariam Talata.

Pour Libert Adounkpè, le paysage politique se précise et se clarifie de jour en jour au Bénin. « Comme nous l'avons toujours souhaité, nous sommes entrain de tendre vers de grands ensembles, de grands partis politiques qui pourront conquérir le pouvoir politique et l'exercer. Nous avons fini avec l'ère où une seule personne crée son parti, y met de l'argent et se réclame fondateur de ce parti. Il s'y accroche et cela ne donne rien. A cette allure, toutes les collectivités finiront par avoir leurs partis. Nous avons fini avec ça. C'est un changement et il faut s'y adapter », a-t-il indiqué.

Selon lui, la réforme du système partisan a permis d'assainir le paysage politique au Bénin. « Au lieu d'avoir une pléthore de candidatures pour les élections présidentielles du 11 avril dernier comme par le passé, nous en avons eu que trois. C'est de cela que nous avons besoin pour notre pays », a-t-il poursuivi, saluant ainsi, l'absence des candidatures fantaisistes à ce scrutin. 

Membre fondateur du parti, l'Union progressiste, Libert Adounkpè s'est réjoui particulièrement de la diminution considérable de l'influence de l'argent dans l'animation de la vie politique nationale notamment lors des dernières campagnes électorales. « Le pouvoir de l'argent est entrain de diminuer considérablement de jour en jour. Cette fois-ci, j'ai vu des jeunes, comme moi, descendre sur le terrain pour parler aux militants par rapport aux programmes, réalisations et perspectives, sans déposer un seul franc. C'est une avancée notable que nous devons encourager et entretenir. C'est de ça que nos populations ont besoin et non de l'achat de conscience», a-t-il soutenu.

Maturité politique du peuple béninois

Ces élections ont confirmé non seulement la maturité politique du peuple béninois mais aussi et surtout la pertinence des réformes politiques, estime le jeune leader politique de la 19ème circonscription électorale. « En dehors de quelques résistances, le peuple béninois adhère aux réformes. C'est un changement dans la vie politique du Bénin. Cette élection a permis l'enracinement de la démocratie. Avec cette élection, le Bénin a vraiment prouvé sa maturité politique. Le Bénin est en marche », a-t-il martelé avant de saluer le sérieux qui a caractérisé tout le processus électoral.

A cette occasion, l'invité de Tatiana Ahanda et de Jacob Yantcha, a déploré les actes de vandalisme notés dans certaines localités du pays lors des manifestations contre la prorogation de quelques jours du mandat du Président Patrice Talon, et exigent que les auteurs, complices et commanditaires puissent répondre de leurs forfaits. Mieux, il qualifie "d'actes de sabotage", les supposées fraudes relevées au cours de ce scrutin notamment les bourrages d'urnes abondamment relayés sur les réseaux sociaux. Il s'est également réjoui du taux de participation qui, selon lui, a connu une nette amélioration par rapport aux législatives de 2019 et les communales de 2020.

 Assise nationale

Pour Libert Adounkpè, on n'a pas besoin d'une assise nationale comme l'exige l'opposition radicale au régime de la rupture. « Il n'y a péril en la demeure. Le contexte n'est pas comparable à celui de 1990 où nous étions dans la confusion totale. Le Président Patrice Talon est à l'écoute de son peuple », a-t-il souligné. Selon lui, les Béninois doivent faire confiance au Chef de l'État, Patrice Talon et aux institutions de la République.

 Remettre davantage les Béninois au travail

Comme défis, il invite le Président de la République à remettre davantage les Béninois au travail et à poursuivre les grands chantiers de développement.  « Le béninois ne travaille pas. De 2016 à aujourd'hui, quelque chose a changé. Le Président Patrice Talon a réussi à mettre le gendarme dans la tête de tous les Béninois. Il y a de petites mesures dissuasives pour le bon fonctionnement de l'administration. Quand on aspire à une grande nation, on travaille », a-t-il insisté.

Pour finir, il a félicité le Chef de l'État, Patrice Talon pour sa brillante réélection et lui réitère tout son soutien et son entière disponibilité à l'accompagner pour la poursuite des nobles actions de développement au profit de chaque béninoise et de chaque béninois.